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Description :

[c=#111111]LA CONGOLAISE


En ce jour le soleil se lève
Et notre Congo resplendit
Une longue nuit s'achève,
Un grand bonheur a surgi.
Chantons tous avec ivresse
Le chant de la liberté.

Refrain

Congolais, debout
Fièrement, partout
Proclamons l'union
de notre nation.
Oublions ce qui nous divise,
Soyons plus unis que jamais.
Vivons pour notre devise :
Unité, Travail, Progrès.
Des forêts jusqu'à la savane,
Des savanes jusqu'à la mer,
Un seul peuple, une seule âme,
Un seul coeur ardent et fier,
Luttons tous, tant que nous sommes
Pour notre vieux continent noir.

Refrain

Et s'il nous faut mourir, en somme
Qu'importe puisque nos enfants
Partout, pourront dire comme
On triomphe en combattant
Et dans le moindre village
Chantent sous nos trois couleurs.

Refrain [/c]

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#Posté le mardi 03 juillet 2012 12:39

Modifié le mercredi 08 août 2012 03:45

Le caporal Kakom Blood et le drame de Mpila

 Le caporal Kakom Blood et le drame de Mpila 

 



Le caporal-chef Kakom Blood : retenez ce nom. La Lettre du Continent (n° : 635 - 17 mai 2012) fait également référence à ce soldat, présent le 4 mars 2012 sur la scène du crime à Mpila.
"Le caporal Blood Kakome Kouvack, agent de la Direction centrale des armements et munitions (DCAM) doit répondre d"incendie involontaire, destruction de la propriété immobilière d'autrui et assassinat" lit-on dans la LC.
Le sang a coulé à cause de Blood. On peut dire ça comme ça. Mais la réalité est plus complexe.
De quoi s'agit-il ? Les faits, incroyables, sont à l'image du fonctionnement anarchique ou plutôt inexistant des Institutions de l'Etat congolais. Ahurissant.
A lire un document dont copie a été remise à notre rédaction, repris également par Médiapart :
« Ce matin-là, Kakom qui était sorti avec Gana pour ramener les 20 000 francs CFA de Issangou s'était acheté à manger et décide de se faire sa cuisine à domicile malgré le fait que le Capitaine Bouketomo, chef des magasins, lui avait déjà fait la remarque et que le S/C Ferret , son adjoint avait failli le gifler pour ce genre d'activité. Il récupère donc son foyer à charbon et se cache pour pouvoir l'allumer. Le foyer à charbon étant froid, il décide de le chauffer en le tournant d'une main et en tenant dans l'autre main une cigarette. Dans ce mouvement tournant, le manche du foyer à charbon cède et le foyer cogne les grilles, le charbon ardent se propulse dans le magasin ; il comprend alors sa bêtise. Il prend une direction pour sortir en cachette et croise une dame et prend la direction par laquelle Yengolo l'aperçoit et l'interpelle à propos du feu dans le magasin qui est derrière lui. Il ne répond pas et prend la fuite.  »
Jacque Landry, détective canadien, chargé de l'enquête ne dit pas autre chose dans son rapport :
« Quand le chargé d'équipe a crié au feu, personne n'a tenté de l'éteindre, Ils se sont plutôt enfuis.  »
Kakome Blood, qui a manifestement survécu aux explosions, l'avouera presque deux mois après à la commission et devant le procureur, au parquet en présence des vingt-trois prétendus suspects.
La suite est facilement imaginable :
« Le feu se répandra dans le magasin du fait de la présence des produits stockés par les sociétés civiles et de l'incapacité des personnels de l'éteindre par manque de dispositifs anti-incendie jusqu'à la 1ère déflagration qui surviendra, selon le personnel, presque vingt (20) minutes après le début de l'incendie. L'immensité du volume des explosifs accumulés a produit la puissance qui tua les Congolais et détruit les biens meubles et immeubles. »
« Sociétés civiles ? » Oui, le régiment blindé, appelé désormais l'ECRAMMU, passait pour un site abritant « des milliers de tonnes d'explosifs militaires et civils d'ESCOM, SOCOFRAN, SGEC, et autres » De la sous-location ou du squatt, appelez-ça comme comme vous voulez. Toutes les occasions sont bonnes pour ces requins de l'armée de se faire du blé, beaucoup de blé.
ECRAMMU était « un lieu sensible qui nécessitait une protection particulière idéale. »
Pourtant, ce site hautement dangereux, n'était soumis à aucune surveillance. On y jouait avec le feu ; au sens propre et au sens symbolique.
Jugez-en :
De la protection Humaine :
En principe sur ce type de site classé hyper dangereux, on devrait trouver :
1°- un personnel de garde :
« Un personnel de permanence et de garde disposé à des postes de sentinelles permettant une observation totale et sans angles morts de tout le site. Un personnel entrainé à faire face à toutes les situations d'incendie pouvant surgir au niveau du site. »
2° - Un document d'alerte et de protection :
«  L'existence de documents écrits et de plans d'action du personnel en cas d'incendie ou de nécessité de protection ; (documents opératoires). L'existence de documents d'alerte, de protection et de défense.  »
Aussi incroyable que cela puisse paraître : « Toutes ces mesures de protection n'existaient pas. »
Pire. Sur cette zone explosive :
« Pas de protection extérieur convenable ; pas de protection intérieure fiable des magasins ; pas de protection anti-incendie, (ni de fortune, ni manuelle, ni automatique) ; pas de système d'alarme, ni automatique, ni manuel, ni électrique, ni sonore ; pas de plan d'action anti-incendie, pas de protection ; Donc pas de personnel entrainé à agir selon des plans prévus et donc capable de réactions efficaces. »
A ECRAMMU on écrasait toute règle sécuritaire de bon sens.
Personnel présent sur les lieux du drame
Avant les explosions, il y avait ce matin-là : « Ngouolali Missié (SIC), Officier de permanence ; Bouandzobo Abdul (SIC), Adjoint ; Issangou Mampassi (C.C) ; Manana Nkaya (Sgt) ; Yengolo Rochel (Sgt) de garde au site de l'intendance ; Tsoumou Charlie (Sgt) Cuisinier ; Souana André (Sgt) Cuisinier ; Mafoua Gladyss (C.C) Armurier ; Kakom Blood (C.C) Logé dans le site. »
Etaient-ils tous Téké ? Allez savoir.
Marcel Ntsourou
Mis à part le fait que le colonel Marcel Ntsourou ait « organisé dans la nuit du 03 au 04 mars son anniversaire sans inviter la nomenclature politique et militaire ; invité les membres de la tribu Téké ; prononcé un mot de circonstance sans référence au chef de la nomenclature ; remercié Milongo et Lissouba pour avoir intervenu dans sa carrière ; parlé dans ses conclusions sur l'expérience de sa vie sur les limites de la peur  » quel rapport entre le bonhomme et la tragédie de Mpila ?
Selon les enquêteurs d'Emmanuel Yoka : « La plupart des personnels de service à l'ECRAMMU étaient de la tribu Téké... Donc si ce sont des Tékés, particulièrement s'ils sont de Lékana, ils ont agi à la demande du Colonel Marcel Ntsourou. »
Beau syllogisme.
« Ainsi, tous ont été torturés pour accuser Marcel Ntsourou, même ceux qui n'étaient pas de sa contrée »
« ...comme si le Colonel Marcel Ntsourou les avait recrutés et les avait affectés à l'ECRAMMU. »
Qu'il y ait majoritairement des Téké dans l'armée, notamment à L'ECRAMMU, n'est-ce pas dans l'ordre ethnique du recrutement selon le système Sassou-Nguesso ? Ntsourou paye le mercenariat auquel s'est toujours adonné le groupe téké dans la conquête militaire du pouvoir par Sassou. Est-ce là un crime par rapport aux explosions de Mpila ? Permettez qu'on en doute. Ce n'est pas parce que le mbochi est une espèce qui pullule dans l'espace des Grands Travaux qu'ont doit mettre Jean-Jacques Bouya en prison parce que le pont sur le Niari s'est effondré par la faute d'un chauffard originaire du bord de l'Alima !
On pourrait dire ça aussi : la punition n'est pas réservée aux seuls lampistes. Il ne reste pas moins que s'il faut établir la chaîne des responsabilités, il faut le faire rationnellement. Jean-Jacques Bouya ou le ministre de l'Aménagement du Territoire doit être tenu pour responsable si le pont sur l'embouchure du Kouilou venait à s'effondrer. Certains sophistes adorent jouer sur les notions de "responsable" et de "coupable". Laurent Fabius dans la triste affaire du sang contaminé sauva sa peau grâce à ce jeu de mots.
Les vrais coupables
D'après le rapport, les noms des véritables coupables du drame du 4 mars 2012 sont : « 1°- Commandant en chef et Ministre de la Défense Titulaire ; 2°- Ministre à la Présidence chargé de la Défense ; 3°- Chef d'Etat Major Général ; 4°- Directeur de la Sécurité Militaire ; 5°- Directeur Général des Equipements ; 6°- Directeur de l'Armement, inspecteur Général ; 7°- Chef de l'ECRAMMU ; 8°- Chef des Magasins ; 9°- Responsable de l'incendie involontaire ; 10°- Le Directeur d'ESCOM, Propriétaire des explosifs ; 11°- Le Directeur de SOCOFRAN, Propriétaire des explosifs ; 12°- Le Directeur de SGEC, Propriétaire des explosifs ; 13°- Les Directeurs des Autres entreprises, Propriétaires des explosifs ; 14°- Les Autorités ayant signé les contrats d'utilisation de l'ECRAMMU avec ces entreprises ; 15°- Tous ceux qui percevaient des fonds auprès de ces entreprises à cet effet »
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#Posté le lundi 04 juin 2012 12:50

Modifié le lundi 04 juin 2012 13:01

Lorsqu'une nation est brisée par un drame tel que celui du dimanche 4 mars 2012, à Brazzaville, une fois passée l'urgence et fait le deuil, la préoccupation qui cristallise les esprits, en dehors de bien d'autres comme l'indemnisation des victimes, est de chercher à savoir comment cela a-t-il pu être possible; comment c'est arrivé et ce qu'il faut mettre en œuvre pour que, dans le futur, cela n'arrive plus jamais.

Le président de la République a mis en place une commission d'enquête qui, depuis maintenant plus d'un mois, s'emploie à sa mission de rechercher les présumés auteurs ou, en tout cas, à trouver les éléments pouvant aider à comprendre l'origine du drame qui a si profondément endeuillé la nation. Les résultats de l'enquête sont impatiemment attendus par tous, à commencer par nos compatriotes ayant été directement affectés. En somme, les Congolais veulent savoir ce qui s'est passé, tant il est vrai que le douloureux événement du 4 mars dernier pourrait sérieusement peser sur l'avenir du pays, de la manière dont ses conséquences sont gérées par les pouvoirs publics.

Pourtant, depuis la semaine dernière, bien malgré les attentes légitimes des citoyens sur les résultats de la commission d'enquête, l'actualité nationale est accaparée par un fait de moindre importance, dont la nation se serait bien passée: l'arrestation de deux avocats. Il faut signaler qu'il y a des catégories professionnelles qui, lorsque les charges ne sont pas avérées ou convaincantes, voient leurs acteurs devenir de véritables vedettes, lorsqu'ils sont soumis à une procédure judiciaire comportant la détention préventive. C'est le cas des deux avocats congolais, qui alimentent, aujourd'hui, l'actualité sur la toile, tout au moins dans le monde congolais.

Après le drame du 4 mars, c'est bien triste de voir que les pouvoirs publics mettent un point d'honneur à sanctionner des auxiliaires de justice, que de répondre aux attentes de la nation de savoir l'origine des explosions meurtrières du 4 mars 2012, à Brazzaville.

Qu'est-ce qui est reproché aux deux avocats écroués ? « L'atteinte à la sûreté de l'Etat », soit! Mais, si les garnisons militaires sont bien gardées, comment des avocats peuvent-ils réussir à y inviter des journalistes pour tenir des conférences de presse? C'est autant dire que si nos forces armées ont un devoir envers la nation, c'est, sans doute, de lui dire ce qui s'est réellement passé, pour que son propre dépôt de munitions prenne feu et fassent, autant de victimes et de dégâts. Les pouvoirs publics savent qu'en cherchant à se dérober de ce devoir, il y aura une crise de confiance envers les institutions du pays. On ne peut pas subir un tel drame, et ne pas chercher à comprendre ses causes.

Il y a lieu de craindre que les passions que soulèvent, aujourd'hui, l'affaire des deux avocats incarcérés, ne soient l'arbre qui cache la forêt, et que la grève déclenchée par les avocats de Brazzaville, en signe de solidarité avec leurs deux confrères, ne fasse tâche d'huile. La justice congolaise va-t-elle se contenter à exprimer sa hargne contre deux avocats, au lieu de chercher, d'abord, à jeter la lumière sur le drame du 4 mars? La grande affaire, c'est bien les explosions de Mpila. Un député de l'opposition a déposé, depuis quelques semaines, une demande d'interpellation du gouvernement. Jusqu'à présent, on attend toujours la séance.

Joachim MBANZA
© La Semaine africaine

Ndlr - A propos de la fameuse enquête sur les explosions du 4 Mars, chacun sait qu'elle n'avance plus vraiment. Quel scénario élaborer à faire ingurgiter aux Congolais qui l'attendent de pied ferme ? L'imagination du clan au pouvoir est mise à rude épreuve.
Le général Adoua, dont la rue brazzavilloise pense que ses éléments nourrissaient à tort ou à raison des soupçons qu'il aurait été la victime d'un acte criminel, ce qui aurait pu les pousser à " agir ", serait toujours soigné au Maroc.
Ntsourou de son côté aurait reçu la proposition de recouvrer sa liberté mais l'officier s'y serait opposé, exigeant d'être jugé car il aurait des choses à dire...
A propos des explosions du 4 mars on réalise à présent à quel enfer encore plus grand on a échappé. Qu'on songe que des engins qui ont explosé sont tombés à 200 mètres du dépôt de carburant de Mpila... De quoi incendier toute la capitale. Par « chance » également, les explosions ont eu lieu un dimanche : qu'on songe que deux établissements scolaires situés dans les parages ont été pulvérisés...
Certains Congolais ont beau plaisanter aujourd'hui que  " Sassou a marqué un but contre son camp " ou qu'il s'est planté (là où l'on sait) un brûlant suppositoire, on comprend quand même pourquoi ce dernier casse la tirelire de l'Etat pour essayer de noyer le chagrin des familles sous des millions de pétrocfas.
Espérons que le pire n'est pas à venir...

**************
Déclaration de l'ARD sur la situation nationale et internationale
Extraits
L'ARD constate par ailleurs que le pays vit une situation d'état de siège qui ne dit pas son nom. Des barrages de la force publique sont érigés çà et là à l'intérieur et à l'extérieur de Brazzaville, des patrouilles militaires et policières à bord d'engins anti-émeutes sillonnent nuits et jours les artères de Brazzaville, les écoutes téléphoniques deviennent systématiques, des arrestations et des enlèvements se multiplient, les attroupements de plus de quatre personnes sont interdits, comme pour justifier cette situation d'état d siège.
Le gouvernement ne gère plus le pays. Les sinistrés dans les sites de fortune ne cessent de crier leur colère du fait de la mégestion dans les sites. L'allocation de soutien aux sinistrés est versée dans un cafouillage inouï, moyennant paiement de pots de vin. Et que dire de l'indigence et de la déficience de la prise en charge  médicale des blessés dans les centres hospitaliers de Brazzaville ? N'eût été l'aide médicale des pays amis, le Congo serait plongé dans une catastrophe sanitaire sans précédent. Que fait-on alors d'énormes revenus pétroliers pour être aussi démuni ? C'est ici l'occasion pour l'ARD de remercier et féliciter l'élan de solidarité nationale et internationale.
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#Posté le mercredi 25 avril 2012 14:17

De sa prison, Me Malonga relate son arrestation et sa torture .

De sa prison, Me Malonga relate son arrestation et sa torture .De la Maison d'arrêt de Brazzaville où il est détenu Maître Malonga a expliqué, sans doute par téléphone, au micro de Forum Radio Television des Droits de l'Homme, les conditions de son arrestation et comment il a été enlevé, au milieu de la nuit au Commissariat central puis torturé par un gang de tueurs cagoulés à la solde du pouvoir.Après avoir été empêché, sous des prétextes fallacieux, de tenir sa conférence de presse à l'hôtel Saphir où il avait convié les journalistes afin d'expliquer comment il lui était impossible de voir son client, le colonel Ntsourou, le groupe s'était transporté au domicile de ce dernier. Là, Me Malonga et Me Hombessa purent tenir leur conférence de presse.C'est au moment où il s'apprêtait à reprendre sa voiture alors que son confrère Hombessa avait emprunté un taxi pour regagner son cabinet que Me Malonga, selon son propre récit, a été interpellé par des policiers et gendarmes qui l'ont contraint à le suivre au commissariat central. S'ensuivit un interrogatoire à l'issue duquel les deux avocats furent placés en garde à vue.Yvon Martinet, Vice-Bâtonnier de Paris a écrit à SassouC'est vers minuit trente que débarquèrent des hommes en tenue, dont certains cagoulés, avec pour mission d'enlever l'avocat. Malgré sa réticence, ils l'embarquèrent dans leur véhicule. Le prisonnier fut promené en pleine nuit dans les quartiers nord de la ville, puis le véhicule revint vers le commissariat, du côté des dépendances du palais présidentiel. Là, dans une pièce sombre on lui mit sur la bouche un papier imbibé d'un mystérieux produit. D'autres papiers imbibés furent placés sur d'autres parties du corps. On le tortura pour l'obliger à parler et Me Malonga, selon son témoignage, put entendre la conversation de ses geôliers disant : " le colis est arrivé ! " ; " il faut l'exécuter ! ".Simulacre d'exécution ? Quoiqu' il en soit, par chance, Me Malonga fut ramené autour de 2 h du matin au commissariat central.De sa prison Me Malonga a averti que s'il lui arrivait " quelque chose " (entendez la mort, des lésions du système nerveux, hépatiques, rénaux, pulmonaires...) le crime serait signé : en effet l'avocat ignore quel produit chimique on l'a obligé à inhaler. Son inquiétude repose sur les troubles qu'il commence d'ores et déjà à ressentir alors que jusque-là il était en parfaite santé.- Ecouter le récit de Me Malonga- Lire la lettre adressée à ce sujet à M. Sassou par Me Yvon Martinet, Vice-Bâtonnier de l'ordre des avocats de Paris. Lire par ailleurs l'article : Sassou : le serpent se mord-il la queue ?***********Lu dans La Semaine africaineEnquête après le drame de Mpila : Des dizaines d'armes de guerre saisies chez un officier supérieur en garde à vueComme signalé dans un précédent article, des officiers supérieurs des F.a.c (Forces armées congolaises), interpellés par la commission d'enquête de neuf membres mise en place par le président de la République, sont placés en garde à vue, à la D.g.s.t (Direction générale de la surveillance du territoire), à Brazzaville, où ils sont interrogés. Parmi eux, le colonel Marcel Ntsourou, secrétaire général adjoint du C.n.s (Conseil national de sécurité), aujourd'hui suspendu de ses fonctions. La commission d'enquête a perquisitionné ses trois domiciles de Brazzaville et des dizaines d'armes de guerre (notamment des Kalachnikov et une arme à lunette), des grenades, etc, ont été saisies.Marcel NtsourouQui peut croire qu'après les multiples programmes de ramassage d'armes financés aussi bien par le gouvernement que par les partenaires bilatéraux et multilatéraux du Congo, il y ait encore des individus détenteurs de nombreuses armes de guerre, en pleine capitale, Brazzaville ? Et pourtant, c'est la triste réalité. Aujourd'hui, ce sont des officiers occupant de hautes responsabilités dans les institutions de la République qui trouvent nécessaires de garder, par devers eux, des arsenaux militaires, sans doute pour les prochaines guerres qu'ils pensent inévitables dans le pays. N'est-ce pas que c'est à Brazzaville qu'un officier général avait une poudrière à son domicile privé, en plein quartier populaire? On ne l'a su que quand cette poudrière avait pris feu, faisant des dégâts matériels.Après l'interpellation et la garde à vue du colonel Ntsourou, officier supérieur des F.a.c, une perquisition a été faite le mardi 3 avril, dans ses trois domiciles de Brazzaville. Les enquêteurs y ont saisi près de deux cents Kalachnikov, une arme à lunette (arme de poing militaire pour des tirs de précision), des grenades, des chargeurs, etc. Il faut dire que la perquisition est intervenue cinq jours après l'interpellation de l'intéressé. Si elle était faite le jour même, probablement, le résultat aurait été différent.Contrairement à ce que nous avons affirmé dans notre précédent article sur le sujet, c'est par un concours de circonstances que le colonel Ntsourou a été interpellé, si l'on en croit une source proche de l'affaire. En effet, la commission d'enquête avait interpellé l'un de ses chauffeurs, pour l'interroger. Mécontent et considérant que ce geste ne pouvait que le viser, le colonel Ntsourou s'est rendu, lui-même en personne, le vendredi 30 mars, à la Direction générale de la surveillance du territoire, rencontrer, dans son bureau, le colonel Philippe Obara, président de la commission d'enquête, pour obtenir la mise en liberté de son chauffeur. La conversation entre les deux officiers ne se serait pas bien passée. Et pour cause, l'arrogance affichée par celui qui était alors secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité, une super institution au-dessus des corps de la force publique.Fort de ses prérogatives de président de la commission d'enquête sur le drame du 4 mars, le colonel Obara le soumet alors, sur le fait même, à un interrogatoire, dans son bureau, au sujet des propos qu'il (le colonel Ntsourou) avait tenus, le samedi 3 mars, au cours d'une réception organisée à l'occasion de son anniversaire, en présence, semble-t-il, des responsables de l'opposition.A un moment donné de l'interrogatoire, une pause est observée. Le colonel Ntsourou profite alors de cette occasion pour s'en aller, boudant le traitement qui lui était réservé. C'est dans la cour qu'il est rattrapé, le président de la commission ayant donné l'ordre de bloquer les portes de sortie. Devant son comportement audacieux, alors que l'interrogatoire n'avait pas pris fin, le colonel Ntsourou est placé en état d'arrestation. Il est placé dans la même salle (luxueusement aménagée) que les autres officiers déjà interpellés, notamment les colonels Germain Ickonga Akindou, Jean-Claude Mopita, Ingani et Sahouss.Entre-temps, on ne sait pas ce qui se serait passé. Le colonel Ntsourou avait-il eu le temps d'avertir, par téléphone, ses proches, sur son arrestation? Toujours est-il que quelques heures après, un véhicule pick-up, avec à bord des militaires flanqués de bérets rouges et armés, s'est approché de la D.g.s.t. Constatant ce mouvement inhabituel, la police a été alertée. Par une astuce dont ils ont le secret, les policiers ont réussi à désarmer les militaires à bord du pick up. Ils portaient de faux bérets rouges et auraient comme objectif de mener une opération à la D.g.s.t pour libérer leur mentor. Les militaires arrêtés ont été placés en garde à vue, dans un camp militaire, tandis que le véhicule, parqué dans un commissariat de police.Mais le feuilleton ne s'arrête pas là. La commission s'est intéressée aussi au frère cadet de l'officier arrêté. Il s'agit de Jean-Noël Ngoulou, conseiller au trésor du ministère des finances, du budget et du portefeuille public et homme d'affaires. Une perquisition a été faite à son domicile du Plateau des 15 ans, le samedi 7 avril dernier. En dehors d'une importante somme d'argent saisie, rien n'a été retenu contre lui et il a été remis en liberté.Me Malonga interpellé et présenté au procureur de la RépubliqueAprès son arrestation, le colonel Ntsourou s'est adjugé les services de deux avocats, Me Ambroise Hervé Malonga et Me Gabriel Hombessa. A la fois leader d'un parti de l'opposition, la C.r (Convention des républicains), Me Malonga est connu pour ses coups d'éclats. Il a voulu organiser une conférence de presse, lundi 9 avril, à l'hôtel Saphir de Brazzaville, en présence des responsables de la communauté ethnique téké, selon la précision apportée par le ministre d'Etat Aimé Emmanuel Yoka, dans une émission sur Télé-Congo, animée par notre confrère Antoine Ambendza-Mokia, mardi 10 avril. S'étant heurté à une interdiction de tenir une telle conférence de presse, dans une affaire qui est encore en instruction, Me Malonga et son collègue se sont alors rendus à la résidence officielle du colonel Ntsourou, dans un quartier militaire, pour tenir ladite conférence de presse. C'est ainsi qu'ils ont été interpellés par la police. Placés en garde à vue au commissariat central, ils ont été présentés devant le procureur de la République, mardi 10 avril.Selon le ministre de la justice Aimé Emmanuel Yoka, les deux avocats sont tombés sous le coup de la loi, pour avoir tenté de donner une conférence de presse dans un camp militaire. Cet acte « est incriminé par la loi comme une atteinte à la sûreté de l'Etat ». Il s'est étonné, par ailleurs, que Me Hervé-Ambroise Malonga se soit présenté comme l'avocat du colonel Marcel Ntsourou, qui n'est encore « ni prévenu, ni inculpé, ni cité à comparaître », tout en révélant que « depuis 2008, Me Malonga ne figure plus sur le tableau de l'ordre des avocats du Congo ». Donc, il ne devrait plus exercer comme avocat. Mais, les proches des avocats interpellés ne l'entendent pas de cette oreille et crient à l'injustice. Maurice Massengo Tiassé, promoteur de Radio-Télé Forum, à Bacongo, a estimé que cette arrestation « est abusive... et foule aux pieds les droits de l'homme ». Quoiqu'il en soit, les pouvoirs publics tiennent à ce que la procédure judiciaire ouverte contre les deux avocats, et qui n'a rien à voir avec le drame du 4 mars, aille jusqu'au bout.Comme on peut le constater, l'enquête sur le drame du 4 mars 2012 se poursuit encore et se focalise, surtout, au sein de la force publique. Mais, nombre de Congolais trouvent qu'elle tire en longueur, alors que les partis politiques, opposition et majorité, demandent la publication de ses résultats. Qu'en sera-t-il ?© La Semaine africaineNdlr - Sur les déclarations d'Emmanuel Yoka, oncle de Sassou et ministre de la Justice, lire notre analyse dans notre article : Explosions du 4 Mars : après la thèse du court-circuit, celle du complotLire également : Plaidoyer pour Maître Malonga et Maître Hombessa, par Brice NzambaEnquête après le drame de Mpila : Des dizaines d'armes de guerre saisies chez un officier supérieur en garde à vueComme signalé dans un précédent article, des officiers supérieurs des F.a.c (Forces armées congolaises), interpellés par la commission d'enquête de neuf membres mise en place par le président de la République, sont placés en garde à vue, à la D.g.s.t (Direction générale de la surveillance du territoire), à Brazzaville, où ils sont interrogés. Parmi eux, le colonel Marcel Ntsourou, secrétaire général adjoint
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#Posté le jeudi 19 avril 2012 09:53

Modifié le mercredi 25 avril 2012 14:13

ENQUÊTE SUR LA TRAGÉDIE DE M'PILA : LE COLONEL MARCEL TSOUROU SOUS LES BARREAUX.

ENQUÊTE SUR LA TRAGÉDIE DE M'PILA :  LE COLONEL MARCEL TSOUROU SOUS LES BARREAUX.


Le vendredi 30 mars 2012, le colonel Marcel TSOUROU et plusieurs de ses éléments ont été arrêtés à Brazzaville . Ils sont dans les locaux de la « DGST » qui est dirigé par le colonel Philippe OBARA. Des lourds soupçons pèsent sur le colonel Marcel TSOUROU, après les élèments troubles constatés, lors de son 56ème anniversaire, à la veille des explosions qui ont endeuillées notre capitale congolaise. Jugeant l'évènement important, le pouvoir de Brazzaville a fait encerclé les bâtiments de la sécurité d'Etat. Plusieurs autres militaires d'autres unités ont été arrêtés. Une information de Ghys Fortune DOMBE BEMBA. Source :  « Dac-Presse ».




Un prisonnier sous les verroues. 

Le 03 mars 2012, à la veille des explosions qui ont endeuillées notre capitale congolaise, le colonel Marcel TSOUROU, secrétaire général adjoint du « Conseil National de Sécurité », célébrait son 56ème anniversaire. Plus de 500 invités, triés sur le volet avaient répondu à l'appel, au domicile de l'officier dans le quartier de la maison d'arrêt de Brazzaville. Sur les cartons d'invitation, obligatoires, deux éléments troublaient :
1- D'abord, le chiffre fêté n'était pas rond ou quinquennal comme il est de coutume pour les anniversaires en grande pompe dans notre pays.
2- En outre, la carte annonçait également la célébration concomitante de 29 ans de carrière militaire du colonel. Encore un chiffre qui ne tourne pas rond.
Il semblait alors pour la plupart des convives, que l'occasion servait plutôt à interpeller Denis SASSOU NGUESSO, maître des anoblissements civils et militaires, qu'un officier aussi reconnu pour ses compétences techniques que pour son allégeance au régime ne pouvait attendre plus longtemps le grade de général, alors qu'il est colonel depuis 16 ans. Au cours de la soirée, les choses ne vont pas tout à fait se passer ainsi. Ou plutôt, pas seulement s'arrêter là. En effet, après le passage de griots contant l'histoire – quelque peu orientée – du peuple téké, le colonel a pris la parole devant un auditoire composé à plus de 90% de téké. Dans un discours long, direct et animé, il a retracé son parcours scolaire, auto-qualifié de très brillant, du primaire en passant par l'école des enfants de troupes, les formations militaires en Roumanie et en Russie. Il a ensuite retracé ses fonctions militaires, en remerciant au passage André MILONGO qui fit de lui lieutenant-colonel, puis Pascal LISSOUBA qui le nomma colonel, malgré a-t-il dit, des crocs en jambe qu'il leur a posé, car étant à l'époque au service de Denis SASSOU NGUESSO. Ce dernier, ne l'ayant jamais nommé à aucun grade.
Mais plus grave encore, il s'est plaint d'avoir été exposé au procès des « disparus du Beach », lâché comme un mouchoir qui a trop servi, par un régime qui d'ailleurs ne l'a jamais récompensé et a déjà tenté de le faire assassiner. Il n'a pas manqué de présenter ses excuses à tous ceux qu'il a endeuillé alors que, dit-il, il a tout fait pour l'éviter. Il a demandé aux Tékés de prendre leur pleine place dans l'histoire du Congo et au moment venu, s'ils devaient agir, de ne pas hésiter à prendre leurs responsabilités par tous les moyens, « je répète a t-il dit, par tous les moyens ». Des applaudissements enthousiastes ont fusé. Et à l'adresse de celui qu'il n'a pas nommé, mais qu'il a bien caricaturé, il a dit « même la peur à ses limites. Et elles sont atteintes ». Pour finir, dans un air testamentaire, il a remercié sa famille de l'avoir toujours soutenu dans ces épreuves ou bien souvent sa vie n'a tenu qu'à un fil. Le lendemain matin, Brazzaville était en feu. Plusieurs tonnerres d'une violence inouïe dévastaient les camps militaires de Mpila avec les dégâts que nous connaissons.
Depuis quelques années déjà, le colonel Marcel TSOUROU à qui le général Denis SASSOU NGUESSO doit la réussite de son « coup d'Etat de 1997 » ainsi qu'une certaine pacification du Pool, conteste la mauvaise gouvernance érigée en système politique comme naguère le général Emmanuel NGOUELONDELE. Pendant la fête de son anniversaire, le colonel Marcel TSOUROU avait tenu un « discours » très virulent contre le général Denis SASSOU, appelant les participants, à 90% téké, « de prendre leurs responsabilités devant l'histoire et de cesser d'avoir peur de SASSOU ».
Un ex guerrier originaire du Pool, et proche du milieu Kouyou qui ne pardonne toujours pas à SASSOU d'avoir organisé la disparition du président Marien NGOUABI aurait déclaré le 28 février 2012 à Ouenzé que « je pars pour Pointe-Noire, mais après moi, ça va péter, vous allez voir ». Il a été interpellé et retenu à la « DGST » pour savoir d'où lui venait cette prédiction et déterminer les liens qu'il a pu avoir avec d'éventuelles autorités politiques ou militaires, notamment le colonel Marcel TSOUROU car il semble qu'ils soient les deux seuls à avoir prédit quelque chose, qui s'est réellement produit. C'est dans cette suite que le colonel Marcel TSOUROU a été interpellé vendredi 30 mars 2012, et retenu jusqu'à nouvel ordre. Il semblerait qu'à sa suite, le ministre de l'enseignement technique André OKOMBI SALISSA est également dans le collimateur et pourrait à son tour être aux arrêts.

« TENTATIVE DE DÉSTABILISATION DU RÉGIME »
L'enquête a été confiée à la « Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ». Depuis le 20 mars 2012, quelques colonels gestionnaires de l'armement ont été interpellés et mis aux arrêts dans les locaux de cette institution. Les colonels André SAHOUS, Germain ICKONGA AKINDOU, Claude MOPITA sont de ceux là. Des civils ont également été entendus, nomment les entrepreneurs qui furent chargés de construire les nouveaux entrepôts d'armement. Mais depuis quelques jours, les enquêteurs semblent se focaliser sur la piste TSOUROU, élargie désormais en piste téké. Le scénario évoqué est celui d'une tentative de déstabilisation du régime qui aurait pris une ampleur dépassant les prévisions des instigateurs.
En effet, au lieu de détruire simplement l'armement, objectif initialement prévu, des centaines de civils ont payé. Les auteurs ont eu peur de poursuivre leur œuvre, en s'emparant du pouvoir par exemple ou en le forçant tout au moins à négocier, car avec cette tuerie odieuse, la porte de la « cour pénale internationale » semblait ouverte, ainsi que le rejet du peuple congolais pour un éventuel nouveau régime survenu dans de telles conditions. Ainsi, pour les enquêteurs, le discours du colonel mécontent trouve son explication.
La « garde présidentielle » est en alerte maximum. Le domicile du colonel Marcel TSOUROU a fait l'objet d'une fouille sérieuse et très méticuleuse. Le colonel Marcel TSOUROU qui conteste depuis toujours la valeur et les compétences du conseiller spécial Jean Dominique OKEMBA n'est pas à sa première présence dans les locaux de la police politique congolaise. Les opérations d'arrestations et de perquisitions pourraient se poursuivre car plusieurs autres officiers sont visés. Bien que les raisons ne soient pas connues, il est possible que les explosions de mpila ne soient pas étrangères à ces arrestations.

QUELQUES QUESTIONS EN SUSPEND
1. Si cette explosion est d'origine criminelle, c'est dans les rangs des forces armées que se trouvent les commanditaires. Alors, pourquoi confier cette enquête à une entité des mêmes forces armées, à savoir, la « DGST » ? Quand on connait la culture des règlements de compte, du tribalisme et des ambitions entre chefs militaires de cette armée de vainqueurs de guerre, les conclusions des enquêtes paraissent d'avance orientées.
2. Il conviendra d'ailleurs de se pencher sur le statut de cette institution, la « DGST » pour vérifications et interrogatoires elle a le droit de garder à vue des suspects et de posséder des cachots à cet effet (cachots récemment climatisés par ailleurs). Car depuis la Conférence Nationale Souveraine dont les actes font encore autorités dans notre pays, les tribunaux d'exception comme les polices parallèles ou politiques ont été bannies.
3. Pourquoi ce n'est pas la justice classique qui mène l'enquête puisque les « tribunaux militaires » n'existent pas dans notre pays ? Si on voulait une plus haute structure, une commission d'enquête mêlant des juges et des parlementaires de tous bords aurait bien pu faire l'affaire.
4. Pourquoi la piste inter-mbochi qui opposerait les généraux Blaise ADOUA et Jean Dominique OKEMBA semble t-elle si vite écartée ? A tel point qu'aucun des deux n'a été interpellé. Le général Norbert DABIRA, inspecteur général des armées, a bien été écouté, mais pas gardé. Denis SASSOU NGUESSO aurait-il choisi de laver son linge sale en famille en tentant de raisonner ADOUA et OKEMBA au village, et en profitant entre-temps de se débarrasser des soldats « d'ethnies vassales » qui n'ont pas tenu leur fidélité jusqu'au bout ? Ce qui expliquerait d'ailleurs que la tâche soit confiée à la « DGST », un ressortissant de la cuvette-ouest, car il est connu qu'il est préférable de faire sous-traiter les basses œuvres.
5. Les personnes interpellées au sujet de la non exécution des marchés qui auraient vu la délocalisation de l'armement en cause ont tous, civils et militaires, rejeté la responsabilité du retard d'exécution à Jean Jacques BOUYA, patron des grands travaux, qui n'a jamais payé un seul sous des centaines de millions décaissées par le trésor à cette fin. Ils se demandent d'ailleurs pourquoi le directeur général des grands travaux, n'est pas convoqué ne serait que pour information. Serait-ce parce qu'il est conseiller et neveux du Président de la république ?
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#Posté le mercredi 18 avril 2012 13:33

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