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[c=#111111]LA CONGOLAISE


En ce jour le soleil se lève
Et notre Congo resplendit
Une longue nuit s'achève,
Un grand bonheur a surgi.
Chantons tous avec ivresse
Le chant de la liberté.

Refrain

Congolais, debout
Fièrement, partout
Proclamons l'union
de notre nation.
Oublions ce qui nous divise,
Soyons plus unis que jamais.
Vivons pour notre devise :
Unité, Travail, Progrès.
Des forêts jusqu'à la savane,
Des savanes jusqu'à la mer,
Un seul peuple, une seule âme,
Un seul coeur ardent et fier,
Luttons tous, tant que nous sommes
Pour notre vieux continent noir.

Refrain

Et s'il nous faut mourir, en somme
Qu'importe puisque nos enfants
Partout, pourront dire comme
On triomphe en combattant
Et dans le moindre village
Chantent sous nos trois couleurs.

Refrain [/c]

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Faillite d'Air Congo



Face à la faillite d'Air Congo Mvouba a promis... la mise en service prochaine d'une nouvelle compagnie aérienne et de faire, en attendant, l'acquisition de pièces de rechange en Chine pour la réparation des avions de cette compagnie cloués au sol.

A noter l'absence à cette occasion des ministres en charge de l'eau, de l'électricité, du travail bref des domaines sur lesquels porte notamment le mécontentement des Congolais et où des grèves se font jour. Et comme dans le gouvernement congolais on ignore que d'autres ministres peuvent répondre aux questions destinées à leurs collègues absents, les questions sont restées sans réponse...
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#Posté le mercredi 05 octobre 2011 09:53

Le PCT face à l'histoire

Le PCT face à l’histoireIl ne faudrait rien attendre d'exceptionnel du congrès du PCT, qui s'est tenu du 21 au 25 Juillet 2011 à Brazzaville, pour tenter de sauver de nouveau le Congo-Brazzaville du marasme social et économique, après la grand'messe de la conférence nationale souveraine(CNS). La tragédie du Congo-Brazzaville a trop duré. La crise n'est plus une crise du PCT, c'est une crise de la morale, de la gouvernance du Congo-Brazzaville, de la société congolaise, tout simplement.
Les membres du PCT, bouchon épinglé sur le reevers de la veste, exaltés et divisés, peuvent continuer, comme ils le font depuis 1969 à la grande époque de Noumazalay, Ndalla Graille, Diawara, Moungounga et Ngouabi à coller des rustines à un pneu trop usé. Cela permet peut-être de prolonger provisoirement le voyage. Toutefois, cela ne règle pas le problème du Congo-Brazzaville rongé par l'ethnocentrisme, la gabégie, la malversation financière, le clientélisme, la concussion, la corruption, le favoritisme etc...
Statu quo des statuts
Les négociations en cours entre les grands barons du PCT dont les conciliabules se sont tenus sur les bords de l'Alima, sous le haut patronage de Sassou Nguesso, le chef du clan, ne sont plus à la hauteur des enjeux, cela même si, les partis satellites ont fini par accepter de rejoindre le PCT à l'exception notable de Willy Nguesso. D'ores et déjà, le Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir), a exclu de traiter la question de la révision de la Constitution du 20 janvier 2002 lors de son 6ème congrès extraordinaire. Idem pour la question de la limite d'âge. Le PCT évite les questions qui fâchent et qui préoccupent au premier chef les populations du Congo-Brazzaville. Le premier rapporteur du comité préparatoire de ce congrès, Pierre Ngolo, a fait cette annonce mercredi 20 Juillet 2011 à Brazzaville, ajoutant que la question relative à la désignation du successeur du président du Comité Central de ce parti ne sera non plus abordée à cette occasion.
On comprend facilement cette façon de renvoyer aux calendes grecques cette question car à ce jour la présidence du Comité Central du PCT est assurée par le chef de l'Etat congolais, Denis Sassou Nguesso. Sassou y est, Sassou y reste.
Intervenant au cours d'un point de presse, Pierre Ngolo a indiqué que ces questions ne figurent pas au centre des préoccupations du PCT. Diable ! On se demande quel genre de question peut préoccuper les congressistes si ce n'est celle du renouvellement ou de la reconduction. On pourrait croire que les militants de ce parti qui contrôlent tout le pays vont débattre du sort des populations. En réalité, non. Le vénérable Jean-Pierre Nonault, ancien ambassadeur du Congo en France, a pourtant mis en garde (avec une rare démagogie bien sûr) en disant : « Chers camarades, le peuple nous regarde. L'enjeu est historique. Nous n'avons pas le droit à l'échec »(Congo-Site, 21 Juillet 2011).
Nonault dont l'expression démagogique n'a échappé à personne l'a dit pour faire croire que le sort de la nation les intéresse, eux qui sont depuis longtemps coupés du Congo réel. Personne, en effet, n'est dupe de la fourberie. Car jusqu'à preuve du contraire, le PCT élude soigneusement les sujets brûlants comme le pouvoir d'achat des Congolais, le chômage des jeunes, la diversification de l'économie, le renforcement du rôle des PME/PMI, le Congo-Brazzaville dans la mondialisation, la réduction de la dépendance de l'économie vis-à-vis du pétrole, l'usage des matières premieres dans le financement du développement, l'éducation, la santé, la salubrité des villes, l'approvisionnement en eau et électricité préférant débattre du sexe des anges.
« Le peuple nous regarde » ! La bonne blague. A qui le camarade Nonault veut-il faire croire que le PCT est sous le contrôle du peuple, lui (Le PCT) qui n'a jamais rendu compte à personne ! Dans ce vieux « machin », chacun cherche à défendre son bout de gras sans se soucier de l'intérêt collectif, une notion qui, du reste, a perdu sa quintessence au Congo-Brazzaville. Le spectacle est affligeant. Il ne faudra pas s'étonner que cette cocotte minute qu'est devenu le Congo-Brazzaville explose un de ces quatre.
Yoka versus Mvouba
Rodolphe Adada, originaire de l'axe Olombo-Oyo-Boundji, avait les faveurs du chef pour hériter du poste de Secrétaire général du PCT. Isidore Mvouba, redoutable homme d'affaires à l'instar des dignitaires du pouvoir, natif de Kindamba dans la région du Pool, se bat comme un diable dans un bénitier en vue de conserver son beefsteak pécétiste. Tribun hors pair formaté à l'école du marxisme et piétre politique, la justification d'Isidore Mvouba sur les bombardements des populations du Pool (C'était, plaida-t-il, les gens du Pool qui avaient imploré que Sassou leur largue des bombes sur la tête, pour déloger Ntoumi) lui colle à la peau comme la tunique de Nessus. Par conséquent, le sort d'Isidore Mvouba(tout comme celui de Prosper Nkonta, originaire de Mbanza Mpoudi dans la région du Pool) n' interesse personne en dehors de ses amis politiques et courtisans à l'image du député Claude Abraham Milandou. Aucune larme versée pour cette canaille. Par ailleurs la bataille entre Yoka et Mvouba (deux bana Ouénzé) fait rage. Ils se regardent en chiens de faïence. Aimé Emmanuel Yoka, qui voue une haine viscérale envers Isidore Mvouba, sapologue au teint "jaune papaye » (bien que ce dernier cause parfaitement mbochi) a dû se frotter les mains.
Malheureusement, la langue mbochi que pratique Mvouba avec maestria, n'a pas été un élément suffisant pour que ses compagnons de la révolution marxiste le reconduisent à un poste qui, de toute façon, n'a jamais été que décoratif. Mvouba entrera dans l'histoire comme le Brutus qui aura trahi tous les César du Pool. Les habitants du Pool bombardés avec son aval ont toujours eu à son égard la formule d'Auguste César : " Même toi notre fils !" . Au bout du compte, comme Juda Iscariote, les Pharisiens de la Cuvette l'ont payé en monnaie de singe. A sa mort (c'est une façon de parler) ses tripes comme celles d'Iscariote seront dévorées par des charognes après s'être pendu dans un champ qui portera les malédictions de la trahison.
Pierre Ngolo l'outsider
Contre toute attente, déjouant ainsi tous les pronostics, c'est finalement Pierre Ngolo qui a été élu secrétaire général du PCT. Battant à plate couture Rodolphe Adadaa et Isidore Mvouba. Pierre Ngolo succède ainsi à l'ancien secrétaire général du PCT Edouard Ambroise Noumazalay décédé en 2007. Christel Sassou Nguesso, le fiston, a été nommé au bureau politique du PCT. La succession de Denis Sassou Nguesso est en marche. Aimé Emmanuel Yoka qui taille un procès en incompétence à l'égard d'Isidore Mvouba doit roucouler de joie. Que dire de Mvouba sinon : Molinga akomi civil  !
Pierre Ngolo, un parfait inconnu, a été placé à ce poste de commandement pour obéir au chef réel du Parti, Sassou-Nguesso, l'homme qui depuis trente ans a coutume d'exercer le pouvoir de façon exclusive et, notamment sans partage. Si Pierre Ngolo n'a pas compris qu'il occupe un poste honorifique, c'est que ce camarade a intérêt à faire un effort pour relire le florentin Machiavel, le maître de la gestion paradoxale de la politique. Ceux qui obéissent portent parfois des titres ronflants, mais ce ne sont que des apparences. Mvouba, l'intérimaire sortant, en sait quelque chose.
Un parti vorace
A quoi donc sert un congrès au budget colossal de 20 milliards de francs CFA ? A rien, si ce n'est engraisser les « camarades membres  » , connus pour leur paresse et leur incapacité de présenter des motions pour susciter le débat d'idées. Le drame du PCT c'est de n'être jamais entré dans l'Histoire du Congo-Brazzaville en remportant démocratiquement les élections libres et transparentes. Il fit un médiocre 17 % aux dernières et seules élections transparentes jamais organisées au Congo-Brazzaville en 1992. Au pays du « chemin d'avenir  », entre la franc-maçonnerie et l'axe Olombo-Oyo-Boundji, le PCT aura du mal à se frayer, à l'avenir, un chemin.
 
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#Posté le jeudi 18 août 2011 06:59

Sassou fait don au pays de huit nouveaux généraux

Sassou fait don au pays de huit nouveaux généraux
Beaucoup, parmi le trop plein de colonels qui peuplent les Forces armées congolaises attendaient fiévreusement ces nominations annoncées par la rue congolaise depuis au moins six mois.  Car être général au Congo signifie d'abord une prise en charge à vie par l'Etat, frais de bouche, gardes et véhicule de fonction compris...
Le désormais général Okoye. Il sera le moins discuté du lot...
On croyait que la fournée arriverait à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance. Finalement Sassou a décidé de faire languir les Ntsourou, les Engobo et les Edgard Nguesso (tiens, tiens, un oublié qui sera peut-être, avec d'autres, dans une liste additive non publiée, pourquoi pas ?) lesquels auront finalement été recalés...
Pour ce qui constitue finalement un non évènement les heureux élus comme généraux de brigade sont :

Okoye Blanchard Guy, chef du groupement para-commando (ex GAP) ;

Mouani Paul Victor, commandant en second de la Gendarmerie ;
François ossélé, directeur des opérations à l'état-major général des FAC ;

Bokemba Gilbert, commandant de la zone autonome de Brazzaville, gouverneur militaire
Avoukou Emmanuel, commandant de la garde présidentielle ;

Guy Bleck Clément Mambout commandant de la logistique des Forces armées congolaises (né à Mvouti en 1953) ;

André Bouagnabea Moundanza, chef d'état-major de la marine ;
Philippe Jean-Baptiste Tchicaya, chef d'état-major de l'armée de l'air.

Notre commentaire – Comme le chef de l'Etat a été pour une fois soucieux d'un bon équilibre Nord-Sud dans ces nominations, histoire de ne pas favoriser une région par rapport à une autre, ne prenant compte que la valeur militaire et le mérite des nommés (1), nous disons bravo ! Les tribalistes régionalistes qui refusent de voir ici que le pays tout entier est représenté en seront pour leurs frais. Regardez la liste vous-même, n'est-ce pas du bon travail ? Les choses commencent à changer dans ce pays... " Les chiens aboient, la caravane passe " comme dirait l'autre.

Quelques petites questions tout de même. A quoi servent tous ces généraux et tous ces colonels ? A quoi sert l'armée, en plus budgétivore ? Ne pourrait-on pas la dissoudre et vivre sans armée comme en Islande, au Costa Rica, au Panama, à l'Ile Maurice, au Liechtenstein... ?

(1) A vrai dire il a promu ceux qu'il avait déjà nommés à des postes de responsabilité dans l'armée.
 
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#Posté le lundi 27 juin 2011 07:30

La guéguerre commence déjà




Avec le sens du scoop qu'on lui connaît, sur arrière-fond de secret de Polichinelle, le Journal d'Antoine Glaser, La Lettre du Continent n°613 a tenu ses lecteurs en haleine au sujet des luttes intestines qui auraient, dit-on, actuellement cours au PCT (Parti Congolais du Travail, bloc monolithique fondé en 1969 par Ernest Ndalla Graille).
Selon donc La Lettre du Continent, il se passerait dans la basse-cour du Parti des luttes de pouvoir dont Sassou se serait bien passé puisque ces luttes sont liées au contrôle de cette formation. En clair, l'enjeu porte sur l'après-Sassou, homme politique qui vient d'entamer son déclin crépusculaire.
Les tribalistes, ces réactionnaires...
Tous ceux qui ont soutenu (alors qu'on les a accusés d'aigris, de jaloux, de tribalistes et surtout de réactionnaires) que Sassou était le premier des tribalistes, peuvent se rassurer et ravaler leur remords. L'article de La Lettre vient d'apporter l'eau au moulin. Glaser n'y va pas de main morte quand il s'agit de manier des notions « tribalisantes » comme « mbochi, téké, lari, likouala etc. ». En d'autres temps on lui aurait jeté l'anathème, car ces notions « politiquement incorrectes  » militaient contre la sacro-sainte « unité nationale  », un dogme que brandissaient les idéologues-maison pour décourager toute velléité contestataire.
C'est tout naturellement que désormais Antoine Glaser lâche des propos du genre : « Sassou est débordé par les luttes de positionnement entre les courants ethno-régionaux » sans que cela n'émeuve les coeurs sensibles. Ce ne sont donc pas des courants idéologiques qui se battent mais des "tribus-classe". On apprend qu'il y aurait un bras de fer entre Isidore Mvouba, lari-sundi du Pool, Michel Ngakala (mbochi de la Cuvette) et Henri Ndjombo, Moundjombo de la Likouala. Lékoundzou, conservateur mbochi aurait été mis hors course grâce à un puissant poison administré suivant le mode de l'assiette roumaine.
Seulement, voilà : tout cela c'est "beaucoup de bruit pour rien" puisque, de toute façon, Sassou, mbochi, a déjà jeté son dévolu sur Rodophe Adada, mbochi comme lui (on verra plus bas que c'est faux). En tout cas, c'est moins pour ses compétences que pour son appartenance ethnique que Sassou a désigné Rodolphe Adada. Avis à ceux qui osaient encore douter que Sassou, père de l'unité nationale, n'aurait jamais osé jouer la carte de la préférence ethnique.
Le pouvoir congolais, un cimetière mbochi
Incroyable comme le champ politique congolais est un vaste lieu de circulation du sujet mbochi ! Les invidus de cette ethnie (depuis Ngouabi) semblent y naître, y vivre, y voler, et y mourir.
Pour preuve (nous apprend A. Glaser) un autre Mbochi, juriste de son état, Emmanuel Yoka, cousin de Sassou, y met son grain de tribalisme avec une once d'ouverture en parrainant Charles Zacharie Bowao, sujet de la Likouala, c'est-à-dire nordiste, et, cerise, sur le gâteau, philosophe de son état. « Philosophie de la misère ou misère de la philosophie ? » ironisait en son temps, Marx.
La mainmise mbochi ne s'arrête pas là. Se tenant en embuscade pour sauter sur la proie, il y a Dominique Okémba (mbochi et neveu de Sassou). Ce parent, bien que ne disposant d'aucune base, a toutes ses chances de succéder au roi mbochi, car argument-marteau, Dominique Okémba dispose d'un atout majeur dans son jeu : il est d'Oyo, c'est-à-dire du même groupe ethnique que le chef suprême.
Exception qui confirme la règle
Chose étonnante, il y aurait des non-Mbochi qui « intriguent » pour s'emparer, eux-aussi, de l'appareil. Il s'agit d'Isidore Mvouba (sundi-lari du Pool), Okombi Salissa (Téké), Bongou Camille (pourtant Mbochi), Sylvestre Ossiala (Téké Ngangoulou). Exception confirmant la règle, Mvouba Isidore est un lari « pas comme les autres ». Le bougre a réalisé l'exploit de changer de groupe ethnique. Mvouba est devenu mbochi. Comme tout néo-mbochi, il possède des biens immobiliers à Oyo où il se sent comme un poisson dans l'eau. Bien entendu son immersion ethnique en société mbochi fait doucement rire ses nouveaux compatriotes d'Oyo-Edou-Penda. C'est même pour cette incongruité ethnologique qu'on ne lui laissera pas la chance de succéder à Sassou malgré ses galons de secrétaire général du PCT gagnés à la mort de Noumazalaye, autre éternel second couteau du régime. Mvouba oublie qu'on ne devient pas mbochi. On naît mbochi, on est mbochi ou on ne l'est pas pas. Mvouba est l'exception qui confirme la règle qui veut qu'on ne peut succéder au mortel Sassou que lorsqu'on a du sang mbochi dans ses veines.
Exemple togolais
Le tribalisme de Sassou est doublé d'un népotisme qui laisse cependant peu de chances aux barons mbochi, Michel Ngakala, Rodolphe Adada, Emmanuel Yoka et, encore moins aux alliés Téké ou Lari de premier ordre (Okombi Salissa, Isidore Mvouba) puisque, depuis les exemples rdécéens, togolais, gabonais, ce sont les enfants qui remplacent les pères quand ils meurent.
En effet, dans le cas congolais, les neveux, les enfants (filles et garçons) n'ont pas dit leur dernier mot. Il s'agit de : Edgar Nguesso, Willfried Nguesso, Serge Blanchard Oba (cousin). Ces consanguins ont créé des partis satellites aux noms démagogiques : Agir pour le Congo – (AEC) ; Mouvement pour la solidarité et le Développement (MSD) ; Club-2002-Parti pour l'Unité et la République. Ils attendent tranquillement le départ de Papa pour hériter.
C'est quoi le PCT ?
Il est temps de lever une équivoque. Créé en 1969 par l'idéologue Claude Ernest Ndalla, le PCT, en suivant la logique de Glaser, est une propriété kongo/lari. Marien Ngouabi, un nordiste kouyou, fit la bêtise de croire que le poste de Secrétaire Général du Parti était moins important que celui de Président de la République. On lui fit comprendre que Ndalla Graille, secrétaire du parti, avait plus de pouvoir que lui puisque selon le théorème des partis de masse à la sauce soviétique : « le parti dirige l'Etat  ». Emu, Ngouabi remit les choses en ordre. Un congrès extraordinaire plus tard, on révisa les statuts et on s'arrogea les grades du secrétaire général et de chef de l'Etat. A partir de ce coup d'état, le PCT devint une affaire de mbochi. Parti unique, il prit le parti de contrôler tout le territoire de la République avec l'esprit totalitaire typique des formations politiques des pays du Pacte de Varsovie. Quand Marien Ngouabi meurt en 1977, la deuxième personnalité du Parti, Tchystère Tchicaya est supposé prendre la place du défunt. C'était mal connaître les desseins des assassins de Marien Ngouabi. « C'est en catastrophe qu'ils avaient dû inventer de toutes pièces un monstre juridique et politique appelé « Comité militaire du parti » lequel permit à Yhombi et à Sassou de garder le pouvoir dans le giron régional de la Cuvette. » (Mwinda – 12 juin 2011)
En vérité, le PCT n'a jamais été, n'est pas et ne sera jamais le plus grand parti du Congo en dépit des apparences. En 1992, après la Conférence de la Baule, cette illusion de grandeur vola en éclats. Le PCT fut réduit à sa plus petite expression avec l'avènement du multipartisme. Le MCDDI de Bernard Kolélas, l'UPADS de Lissouba rétablirent la vérité socio-ethnique du Congo quant à la structuration politique du territoire. Aux élections démocratiques (les seules jamais organisées au Congo depuis 1960), le PCT (premier parti marxiste d'Afrique selon ses agents de propagande) mordit la poussière. Il ne récolta que 17 %.
La suite, chacun la connaît. En 1997, Sassou fit son coup d'Etat. Le dictateur ramena la structuration politique du Congo à la situation antérieure à 1990. Le monopartisme revint en force et, le PCT usurpa de nouveau la première place après avoir procédé à un nettoyage au karcher du territoire.
Aussi quand Antoine Glaser écrit son papier sur les intrigues au PCT, c'est sans doute pour faire du remplissage ou par méconnaissance de l'histoire politique du Congo. On n'a pas besoin de sortir de Science-Po pour comprendre que ce ne sont pas les statuts du PCT qui vont dégager (au sens de dessiner) le futur Président du Congo. Syndrome gabonais oblige, le fils de Sassou succédera à Sassou, qu'il (ce fils) soit membre ou non du PCT. D'ailleurs cet héritier naturel n'a pas besoin d'en être membre.
Le hic
Car il y a un hic. Le printemps arabe (à en croire Hilary Clinton) va bientôt atteindre l'Afrique au Sud du Sahara. A ce moment-là, PCT ou non, les Congolais vont « dégager » Sassou (au sens tunisien de ce verbe devenu symbole de changement politique radical).
 
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#Posté le lundi 27 juin 2011 07:23

La rougeole et un palu rare frappent le congo

La rougeole et un palu rare frappent le congo
Après la poliomyélite, la rougeole. Pointe-Noire connaît depuis quelques semaines une recrudescence de la rougeole. Les premiers cas ont été décélés en décembre dernier mais ont été négligés par les autorités. Résultat, ces derniers jours, les hôpitaux de la ville font face à un afflux de malades. On déplore déjà une trentaine de décès. Ce que confirme Alexis Bira Dokékias, directeur général de la Santé : « Il y a eu d'abord très peu de cas. Progressivement nous avons dépassé pour Pointe-Noire et le Kouilou, plus de 800 cas de rougeole ; et les décès sont de l'ordre de 30 patients »... Enorme, à l'échelle d'un pays sous-peuplé comme l'est le Congo.

© Peuple-en-rage.skyrock
Petit garçon africain malade

il est anormal que des maladies évitables par la vaccination émergent encore, et dans la ville qui est la capitale économique du pays ». Pourquoi la maladie se concentre-t-elle dans ce département et quels en sont les facteurs ? Pour  le directeur général de la Santé il y a « la sous vaccination. Pourquoi y a-t-il sous vaccination ? Parce qu'il y a une mauvaise organisation au préalable des services de vaccination ; deuxièmement il faut être franc et reconnaître aussi que sur le plan des commandes, des intrants, donc des vaccins  le Congo a connu en 2010 des ruptures épisodiques d'approvisionnement en intrants »....
Depuis 2007 le Congo connaît une flambée d'épidémies de toute sorte : la fièvre typhoïde, le choléra et la poliomyélite, qui ont fait des centaines de morts et, depuis deux semaines le chikungunya s'est déclaré notamment dans les quartiers sud de Brazzaville. Déjà 8 000 plaignants et 900 cas avérés à propos de cette dernière maladie.
Question : avec toutes ces épidémies dont certaines d'un autre âge,  on peut se poser la question de savoir  s'il y a encore un système de santé nationale au Congo et dans l'affirmative, y aurait-il quelqu'un pour l'organiser ? Rappelons qu'en juillet 2010, M. Sassou Nguesso, dans un des ses discours se félicitait de ce que : " Ces dernières années, nous avons engagé des actions très importantes dans la vaccination gratuite des enfants contre la rougeole. Nous nous préparons d'organiser, au mois d'octobre prochain, la deuxième campagne de suivi contre la rougeole ". Bilan six mois plus tard : trente décès, " série en cours " rien que ces derniers jours, des morts qui ont pour seule cause l'inorganisation de l'Etat. Presque un homicide involontaire ou tout au moins une non assistance à personnes en danger, susceptibles d'engager la responsabilité des autorités sanitaires. Pas de quoi être fier.
 
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#Posté le lundi 27 juin 2011 07:12

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